Ein Beitrag von Mira und Noa (Q2).
Anfang März hatten wir die Freude, zwei sehr talentierte Musiker/Dichter kennenzulernen, die uns das Phänomen „Slam Poetry“ näherbrachten.
Dies passierte im Rahmen des Französischunterrichts, denn der Slam Poet Fabrice Koffy und sein Gitarrist Guillaume Soucy kamen aus der französisch-sprachigen Region Kanadas. Der Workshop wurde von der kanadischen Botschaft angeboten.
Wir lernten, wie aus einfachen Sätzen oder Worten, die alle mit demselben Buchstaben anfangen, kleine Gedichte entstehen können. Beeindruckend war, wie unterschiedlich und ausdrucksstark jeder einzelne Text war, obwohl er in einer Fremdsprache verfasst wurde. Letztendlich traute sich jede*r einzelne Schüler*in vorzutragen!
Gegen Ende der Veranstaltung rappte der Künstler Fabrice Koffy einen Freestyle aus zufällig ausgewählten Wörtern, die wir ihm vorschlugen.
Es war ein sehr schöner Morgen, in dem wir auf angstfreie, lockere Weise einen Zugang zu französischer Poesie bekommen konnten.
Vielen Dank an die Hilfe des Fördervereins, der dieses Erlebnis erst möglich gemacht hat.
Hier einige der entstandenen Gedichte:
Les nombres sont la nourriture des narrateurs du Nord c’est sur
nouvelle nature n’importe quoi
La crise clima est née déjà.
(Hannah)
En Bretagne, brioche et baguette sont bienvenues,
puis ils prennent un billet vers l’ouest.
Là-bas, ils voient une belle ballade,
dans laquelle on se bat, avec beaucoup de plaisir.
(Lian)
Ce martin,
la mule de la maman de Mari Lena a été piqué
par une moustique au Mexique.
La mule avait peur, maman est tombée en écoutant de la musique
avec une mousse au chocolat à la main.
Elle se sentait mauvaise, ses vêtements sont devenus sales,
alors elle se sentait mal.
(Mari Lena)
Je m‘appelle ta pensée
Hier j‘étais dans ta tête
Aujourd‘hui tu m’as écrit sur ce papier
Demain je serais dans l‘air
J‘ai peur qu‘ils ne comprendront pas mais
Je rêve que tu penses quand même à moi
Ensemble dans ce monde
Emil et Emilie
Vivent leur vie
mais l‘embarras de leur enfant qui n‘arrive pas à s‘endormir sans eux
est trop grand
Comme leur enfant
Il a vingt ans
(Estella)